Arts-Scène Diffusion

Ensemble Contraste

MUSIQUE DE CHAMBRE

Nicolas Le Clerre, Première Loge, mai 2025

moitié diva, moitié meneuse de revue, Lucile Richardot met des mots sur le désir féminin (…) la chanteuse met immédiatement la salle dans sa poche et l’hypnotise de sa voix chaude et enveloppante.

(…) Bourvil : « C’était bien ». Dans un silence de cathédrale, Lucile Richardot en délivre une version intimiste, à fleur d’émotion, qui fait monter les larmes aux yeux.

Au cœur de la soirée, quelques emprunts à la musique savante permettent aussi à la chanteuse de réendosser sa pelisse de diva et de donner à entendre un timbre de mezzo charnu, mordoré et homogène sur toute la tessiture comme on en a rarement entendu. (…)

Au deux-tiers du récital, « Les Nuits d’une demoiselle » et sa litanie grivoise sont le moment unanimement attendu par l’ensemble du public ! Sans précipitation mais en savourant chaque vers avec délectation, comme on garde en bouche une gorgée de vin pour profiter de tous ses arômes, Lucile Richardot assume effrontément un texte aux images toutes plus éloquentes les unes que les autres mais sait préserver la pudeur des chastes oreilles enfantines en savonnant volontairement le seul vers explicitement vulgaire du dernier couplet.

Autour de Lucile Richardot, les quatre musiciens de l’Ensemble Contraste tissent un écrin élégant qui doit beaucoup à la finesse et à l’originalité des arrangements du pianiste Johan Farjot. Si c’est incontestablement avec l’altiste Arnaud Thorette que la chanteuse parait nourrir la complicité la plus étroite, chacun des membres du quatuor se plie en quatre pour habiller d’habits neufs des mélodies pourtant inscrites dans la mémoire collective du public.


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