Arts-Scène Diffusion

Jean-Luc Ho

CLAVECIN & ORGUE

Christophe Steyne, Crescendo Magazine, avril 2024

(…) Les micros de Ken Yoshida ne laissent rien perdre de ce somptueux bouquet de timbres. Quelle parade dans les plaquages de la Danse des Chinois ! On connaît trop le talent de Jean-Luc Ho pour devoir convaincre de la splendeur de son interprétation, pétrie de juste style, de sensibilité attentive au texte (quitte à de subtiles hésitations à la fin de l’Almand en sol mineur), et capable de flagrants effets : quel ébouriffant transport pour la conclusive Canzona de la Sonate en la mineur ! Article complet

Philippe Ramin, Classica, avril 2024

Souvent reléguée au second plan, la production musicale pour le clavecin d'Henry Purcell mérite cependant que l'on s'y attarde. La contextualisation musicale que propose Jean-Luc Ho apporte un éclairage nouveau à ce répertoire resté dans l'ombre. (...) Volontiers théâtral, Ho nourrit le contrepoint de Roberday d'ornementations ardentes, sait fondre élégance et gouaille dans un fier hornpipe, fait partout montre d'une science des caractères qui laisse loin derrière lui les clavecinistes français de sa génération. Comme illuminée de l'intérieur, la fantaisie de Gibbons promène ses chromatismes nonchalants et s'amuse de l'effet étincelant de ses fausses relations. Un beau manifeste poétique d'un maître du clavecin.

Ivan A. Alexandre, Diapason, avril 2024

Comptez sur la maîtrise, la charpente, la couleur et cette vertu rare qui distingue le "chanteur" instruit : le soutien. D'un bout à l'autre, le florilège avance, enchaîne, creuse son sillon, soutenu sans relâche.

Matthieu Roc, ResMusica, mars 2024

Sur un magnifique clavecin Jobin imitation de Tibaut 1691, Jean-Luc Ho sait varier les couleurs et les intentions avec un goût parfait. A la solennité de la Fugue dixième de Roberday qui tire vers l'orgue originel, répond un Anonyme de la BnF carillonnant et tout-à-fait ravissant. La Dance for Chinese Man and Woman de Purcell est habitée par un groove irrésistible. La Suite VII étale ses scintillements et ses réflexions jusqu'au brillant Hornpipe. Les Volontary de Green et Purcell développent une virtuosité étonnante pour des pièces destinées à l'orgue, et qui trouvent ici au clavecin un épanouissement magnifique. Le programme, fort bien composé, se poursuit avec la Suite II, peut-être la plus poétique de toutes les Suites de Purcell, et s'achève dans un festival grisant de Sarabande, Passacaille et Chaconne, chacune plus brillante que les autres. La pulsation que Jean-Luc Ho imprime est particulièrement bien venue. Ce n'est ni une course de vélocité, ni un alanguissement méditatif. C'est le tempo juste et le respect de la nature intrinsèque des pièces qui sont le plus souvent des danses. L'esprit de Purcell est bien là, joyeux et profond en même temps, délicieusement vif-argent et séduisant. Article complet

Classique en Provence, février 2024

Lucile Richardot - Un vrai talent scénique, une théâtralisation démonstrativement « baroque » (…) 

Le très talentueux claveciniste, lui, a créé tout au long du concert avec une grande finesse un continuum d’atmosphères subtiles (…) Le miracle, avec une telle personnalité, est ce parcours sans faute aux côtés d’un clavecin toujours présent, et qui ne le cède en rien dans la vocalité expressive.  L’exubérance explosive de Lucile Richardot et la sensibilité réservée de Jean-Luc Ho tracent une ligne musicale où jamais l’un ne domine ou n’occulte l’autre, dans une complémentarité remarquable, et en alternance entre pièces instrumentales et pages clavecin-voix.  Article complet

Frédéric Muñoz, resmusica.com, janvier 2024

L’interprétation de La guilde des mercenaires est à la fois savante et émouvante. La voix de Violaine Le Chenadec est souple et gorgée de cet art du discours qui nourrit ces airs par lesquels passent de nombreux états d’âme. Les instruments sous-tendent une harmonie riche et nouvelle dans ses intentions grâce à un continuo solide et subtil. La prise de son raffinée de Ken Yoshida dans la belle acoustique de l’église de Notre-Dame de Kerfons dans les Côtes-d’Armor, apporte une ambiance chaleureuse et agréable à l’écoute. Le choix de « Riposta » comme titre de cet album éclaire sur la démarche des musiciens, prêts à se répondre en harmonies ou en contradictions, au gré des textes musicaux. Article complet

Pizzicato, décembre 2023

Le programme varié joué par le claveciniste français Jean-Luc Ho lui permet une fois de plus de montrer ses possibilités de création inventives. Il peut ainsi exprimer la diversité des formes et des idées de Purcell, et montrer la même chose dans les pièces d'autres compositeurs. Article complet

Franck Mallet, Muzikzen.fr, 14 décembre 2023

Les instrumentistes de La Guilde n’ont pas leurs pareils pour orner avec un goût exquis du contraste et de l’assemblage de timbres savoureux des pièces comme ce Domine inclina coellos de Donati confié au basson de Jérémie Papasergio, l’Arpeggiata al moi modo de Castaldi au théorbiste Gabriel Rignol, ou encore ce Quanti Mercenarii d’après Palestrina signé de l’inconnu Francesco Rognoni Taeggio, dont Adrien Mabire et son cornet à bouquin se réserve lui aussi la partie solo, finement accompagné par le clavecin et l’orgue de Jean-Luc Ho et Yoann Moulin. Admirable Guilde des Mercenaires dans la ferveur intime de la miniature. Article complet

Serge Martin, Le Soir, novembre 2023

Jean-Luc Ho est un claviériste tous azimuts. Clavecin orgue, clavicorde: aucun clavier ne résiste à sa curiosité (…) C’est cette complicité avec la musique du XVIIè siècle qui caractérise, ce récital d’une clarté et d’un élan enthousiasmants.

Viet-Linh Nguyen, musebaroque.fr, 05 novembre 2023

(…) des duos entre la voix ductile, claire et pure de Violaine Le Chenadec (superbe « O quam tu pulchra est » de Grandi) et le cornet à bouquin d’Adrien Mabire qui assume souvent la deuxième ligne de chant et où le souffle chaleureux et délicat d’Adrien Mabire en fait une voix humaine. Le climat intimiste, sobre et éloquent, la finesse d’exécution, le soin de miniaturiste apporté aux timbres, une certaine austérité des lignes font de cette interprétation puissante et concentrée un régal de timbres et de textures, avec des œuvres rares et des partis-pris de transcriptions tout aussi originaux (…) Et la cohésion de ces mercenaires est remarquable : Adrien Mabire tel un portraitiste flamand semblant doser à merveille l’équilibre entre l’extrême précision pointilliste, la beauté de la ligne vocale (pardon mélodique, car elle échoit souvent au cornet), les textures plus vertes (Jérémie Papasergio, véritable caméléon tout en rondeur, loin de ses interventions souvent plus jouissives et tonitruantes, comme dans le « Domine inclina coellos » d’Inazio Donati), et des apports poétiques des « juniors » de cette petite bande (la harpe et viole de Manon Papasergio, le théorbe de Gabriel Rignol), et le support harmonique de Jean-Luc Ho et Yoann Moulin, stable et assuré. Une pièce favorite ? Instrumentale, ce serait la Canzon XII boisée et dansante de Gabrieli, avec ces registrations d’orgue colorées et grouillantes, face à un noble cornet aérien et de superbes effets d’échos.  Article complet


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