Arts-Scène Diffusion

Loco Cello

CLASSIQUE-JAZZ-CRÉATIONS

Eva Knieriemen, Les heures musicales du Kochersberg, Mars 2023

(…) Ici, la technicité parfaite va de pair avec des sonorités très chaudes, presque de velours. Lors de passages de rythmes très agités, tout est synchronisé.
Le violoncelliste et le guitariste se donnent de façon virtuose, le contrebassiste Jérémie Arranger, très sollicité par des solistes de renom comme Biréli Lagrène, les accompagnant de façon subtile. (…)

Jean-Luc Clairet, Resmusica, Juin 2022

(…)  Loco Cello c’est une musique qui tisse des liens entre des musiques (jazz, folklore, classique…) qui ne savent pas toujours qu’elles ont des sources communes. L’occasion d’exposer la technicité ivre d’elle-même du violoncelle effectivement fou (le tranchant, les frappés, la corde aiguë) de François Salque, la guitare subtile et empathique de Samuel Strouk, l’abyssale caisse de résonance offerte par la contrebasse de Jérémie Arranger. Loco Cello revisite ainsi Ernest Bloch (sa célèbre Prière avec guitare remplaçant le piano), Astor Piazzolla (sa b.o. revue par Joce Mienniel pour l’Armageddon d’Alain Jessua), Vincent Peirani (Truc’Much sans accordéon), Kryštof Mařatka (le « folklore imaginaire » d’une Csardas réinventée) et fait du très prégnant Lhassa de Samuel Strouk le sommet de ce concert conclu par deux bis dont l’irrésistible Swing Valse de Biréli Lagrène. Loco Cello c’est l’impressionnante osmose entre trois hommes amoureux de leur instruments (et même capables de se passer de la guitare manouche d’Adrien Moignard manquant à l’appel ce soir). C’est encore et peut-être surtout un son remarquable. 

Anne Ibos-Augé, Diapason, Juin 2022

Association audacieuse que celle, dans le dortoir des convers, du trio Loco Cello, puisant au répertoire « savant » (Prière d’Ernest Bloch), à la création revisitant la danse (Czardas de Krystof Maratka, Valse Truc’Much de Vincent Peirani, Valse de Biréli Lagrène en premier bis) ou évoquant l’ailleurs (Lhassa de Samuel Strouk), et aux univers du tango (Piazzolla) et du swing manouche (Django Reinhadt en second bis). Menant tour à tour le discours, s’échangeant les rôles avec une aisance absolue, les trois musiciens (Samuel Strouk aux guitares, François Salque au violoncelle, Jérémie Arranger à la contrebasse) jouent de la plainte douloureuse comme de la virtuosité échevelée, mettant en œuvre toutes les couleurs instrumentales possibles. Jubilation partagée.

Didier Doc Pilot, Mars 2022

(…) une claque artistique magistrale balancée par Loco Cello, trio de virtuoses ambassadeurs de la musique au sens large, celle où l’on puise dans des racines ancestrales pour offrir sa bonne tambouille totalement singulière face à ceux qui en usent pour un folklore. Ici, c'est l'esprit tzigane et l'aura yiddish en essence dans le moteur d'une Ferrari de l'expression, capable de pousser loin la revisite, au point de croire que nous assistons finalement au futur de traditions européennes de peuples ayant beaucoup souffert lors de la dernière guerre mondiale. Il faut mesurer notre privilège de les écouter et de les voir ses musiciens virtuoses couverts de récompenses, et sculptés à l'expérience, universels en leur pratique à sillonner le monde. François Salque est intense, provoquant, joueur dans ses pirouettes physiques, à pousser loin le violoncelle au delà des limites de la décence ; Samuel Strouk  est l'aérien, l'élégant en l'affaire, le compositeur aussi de deux pièces particulièrement flashantes, Lhassa et le bien nommé Yiddish,  le généreux aussi dans la brillance de solos incisifs voire acharnés quand la course s'installe avec François, une course obligeant à ne pas dépasser le collègue mais à monter de plus en plus loin dans l'avalanche de notes, avec cette impression d'un torrent devenu cascade sur un lit de galets à la course invisible, à l'impact évident. Jeremie Arranger construit la base, l'appui, la clé de voûte du trio. Il maçonne à tout va, installe la pression invisible, la vibration au delà de l'audible. Il donne du sens à l'audace, de la joie à la relecture de ceux qui sont mort, de l'âme aux csardas. Trio majeur, pour une récréation dans les carrières des musiciens, Loco Cello tape très loin et s'ouvre des audiences possibles inespérées. C'est cadeau pour eux comme pour tout ceux qui les écoutent.

Ben, Guitarist Acoustic Magazine, Mai 2019

A ma gauche donc, une approche de la musique de chambre ; à ma droite, deux plumes du gispy jazz, pour un quatuor à cordes de dingos. L'originalité de cet album éponyme et bien nommé réside dans la mise en avant, le "jaillissement", du violoncelle, instrument à cordes frottées qui le dispute aux 3 instruments à cordes pincées (...)
Résolument sensibles, organiques, ces cordes lacèrent, lézardent, griffent, mais aussi lovent, carressent et consolent. Les virtuoses s'effacent, les magiciens osent. Au final, des sauts de cordes qui sautent allègrement les frontières et les époques, passant de Django à Mendelssohn, du jazz à la musique de chambre, du tango à la musique yiddish. Coup de coeur.

Arsene Double, 100pour100culture, Avril 2019

Loco Cello est un quartet soudé et inédit, capable de repousser les frontières entre musique de chambre et jazz.
Ce groupe musical se distingue par sa liberté et sa richesse sonore. Loco Cello est un quatuor à cordes d'une créativité hors norme. Ces quatres créateurs, munis de deux guitares, un violoncelle et une contrebasse, repoussent sans cesse les limites des parcours imposés, inventent un chemin qui leur ressemble et transforment chacune de leurs rencontres en un moment unique et jubilatoire.
Tantôt élégante et lyrique, tantôt virtuose et incandescente, leur musique célèbre l'union de différentes traditions musicales, du tango au jazz, du répertoire classique aux musiques du monde, des thèmes traditionnels aux musiques actuelles, rythmées par d'étonnantes cascades sonores et autres expositions qu'ils réinventent ensemble avec une intuition inouïe des croisements.


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