Arts-Scène Diffusion

Pascal Amoyel

PIANO

Yvan Bernaer, La Nouvelle République, octobre 2024

(…) Ce n’est pas tous les jours que l’on rit à un concert classique. Lundi 21 octobre, sur la scène d’Équinoxe, deux pianistes passés maîtres dans l’art de l’improvisation se provoquent en duel. (…) Tour à tour, l’un impose à l’autre de le jouer à la manière de Bach, de Schubert, de Rachmaninov, de Schumann, de Debussy et puisque cela ne semble pas suffire à les départager : façon tango ou allongé sur le dos, les mains croisées sur le clavier. Supplice que le Chopin du soir impose à Liszt. De fil en aiguille, on finit par demander aux techniciens d’éteindre les lumières. Du rire, oui. Parce que les interprètes, en plus de briller sur le clavier, ne s’en tirent pas mal non plus dans le jeu d’acteur. Mais derrière cette virtuosité débridée, d’autres intentions, plus subtiles : celle de nous offrir avec beaucoup de pédagogie une leçon de musique et celle de nous rappeler, amnésiques que nous sommes, d’avoir trop assisté à des concerts où le sérieux est devenu la norme, que ces œuvres que l’on écoute encore aujourd’hui, avec une sorte de recueillement, sont nées du creuset de l’improvisation, du plaisir de s’amuser et de séduire.

ACTUALITÉ

Le pianiste aux 50 doigts

Pascal Amoyel retrouve la saison Musée en Musique à Grenoble ce jeudi 20 février à 19h30 pour y donner cette…

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Pascal Amoyel retrouve la saison Musée en Musique à Grenoble ce jeudi 20 février à 19h30 pour y donner cette fois « Le pianiste aux 50 doigts » : 
Véritable révélation dans le monde du spectacle vivant, Le pianiste aux 50 doigts rencontre un succès critique et public toujours grandissant depuis sa création au Festival de la Chaise-Dieu en 2010.

Complet durant six mois au Théâtre le Ranelagh (2011 et 2014) et au Festival d’Avignon (2012 et 2015) le spectacle a été joué devant plus de 50000 spectateurs en Europe, Corée et Canada.

Ce spectacle nous invite dans la loge de Pascal Amoyel, juste avant son entrée en scène. Il déballe ses partitions, retrouve une enveloppe adressée au n°16 de la rue Ampère, où Cziffra et Amoyel se succédèrent. Alternent ensuite pièces du répertoire, piano préparé, improvisations, scie musicale, voix parlée avec ou sans musique… L’interprète qui débute le spectacle dans son propre rôle, se glisse dans la peau de György Cziffra, replonge dans sa première rencontre avec le Maître à l’âge de 13 ans et entraîne le spectateur dans la vie incroyable de ce légendaire pianiste hongrois. Pascal Amoyel, « actuellement considéré comme l’un de ses héritiers spirituels », a compté parmi les rares élèves de Cziffra. Il lui rend ici un vibrant hommage. 

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