Arts-Scène Diffusion

Claire-Marie Le Guay

PIANO

Hommage à Monique de la Bruchollerie, une rencontre à travers le temps 

Hommage à Monique de la Bruchollerie, une rencontre à travers le temps 

 

 

Claire-Marie Le Guay a produit sur France Musique en juillet 2023 une série d’été consacrée à l’immense pianiste Monique de la Bruchollerie. 

 

Elle propose ici de partager avec le public au fil d’un programme de récital réunissant des oeuvres majeures du répertoire de concert de Monique de la Bruchollerie, le récit du parcours pianistique de cette personnalité flamboyante, les rencontres artistiques de sa vie, sa carrière inégalée à travers le monde en pleine guerre froide, son destin brisé.

 

« Le nom de Monique de la Bruchollerie a accompagné mon enfance et mon adolescence avec admiration pour la pianiste et pour son tempérament. À 17 ans, recevant mon Prix de piano au Conservatoire de Paris Conservatoire de Paris, je recevais également un Prix spécial Monique de la Bruchollerie en hommage à cette immense pianiste. Et tout récemment, au cours de recherches pour la préparation de ce portrait, je découvrais qu’elle avait joué en Lorraine, dans la série de concerts créée et programmée par mon grand-père. Un récital donné le 3 octobre 1951 à Longwy figure parmi les archives familiales.
D’une pianiste à une autre, d’une personnalité à une autre, une rencontre s’est opérée
 à travers le temps…»
Claire-Marie Le Guay

 

 

PROGRAMME
Scarlatti, Sonate min Maj K.20
Schumann, Sonate en fa# min 
-- 
De Falla, Danse rituelle du feu 
Dutilleux, Sonate
Debussy, la Cathédrale engloutie, extrait des Préludes

 

Monique de la Bruchollerie
Pianiste acclamée dans le monde entier, Monique de la Bruchollerie fut au sommet de sa gloire pendant la guerre froide. Personnalité flamboyante du piano français, elle était admirée de ses pairs. « Puisque Dieu vous a dotée d’un grand talent, on est en droit d’avoir pour vous d’autres exigences que celles qu’on a envers de simples pianistes. (…) Vous, Mademoiselle, devez être investie d’une mission sacrée qui laissera des traces ineffaçables de votre art. » a écrit Paul de Caune à son sujet.

Née en 1915, de la génération de Sviatoslav Richter ou de Frank Sinatra, disparue en 1972, Monique de La Bruchollerie était acclamée dans le monde entier. Victime d’un accident grave à l’âge de 51 ans, devenue ainsi incapable de jouer, elle consacre les dernières années de sa vie à l’enseignement. 
En septembre 1928, à seulement 13 ans, Monique de La Bruchollerie est admise au Conservatoire de Paris dans la classe supérieure de piano d’Isidore Philipp. Commence alors un travail rigoureux pour la jeune pianiste qui sillonnera ensuite le Monde en étant notamment invitée quatorze fois par la Philharmonie de Berlin, et en étant la soliste des orchestres de New York, Boston, Philadelphie, Minneapolis et Chicago. Pianiste de réputation mondiale, lauréate des concours de Vienne, Bruxelles et Varsovie, professeure au Conservatoire de Paris, Monique de La Bruchollerie (1915-1972) ne vécut que pour transmettre. En un quart-de-siècle à peine, l'artiste française mena une carrière inégalée. Acclamée de Hong-Kong à Durban, de Boston à Tokyo, de Natal à Delhi, espionnée par la CIA et le KGB, elle possédait une imagination extraordinaire, un tempérament de feu dont témoignent nombre de bandes radiophoniques. Admirée de ses pairs, elle fut fauchée en pleine gloire, perdant l'usage de ses mains à 51 ans lors d'un accident tragique.
En septembre 1928, à seulement 13 ans, Monique de La Bruchollerie est admise au Conservatoire de Paris dans la classe supérieure de piano d’Isidore Philipp. Commence alors un travail rigoureux pour la jeune pianiste qui sillonnera ensuite le Monde en étant notamment invitée quatorze fois par la Philharmonie de Berlin, et en étant la soliste des orchestres de New York, Boston, Philadelphie, Minneapolis et Chicago. Pianiste de réputation mondiale, lauréate des concours de Vienne, Bruxelles et Varsovie, professeure au Conservatoire de Paris, Monique de La Bruchollerie (1915-1972) ne vécut que pour transmettre. En un quart-de-siècle à peine, l'artiste française mena une carrière inégalée. Acclamée de Hong-Kong à Durban, de Boston à Tokyo, de Natal à Delhi, espionnée par la CIA et le KGB, elle possédait une imagination extraordinaire, un tempérament de feu dont témoignent nombre de bandes radiophoniques. Fauchée en pleine gloire, elle perdit l'usage de ses mains à 51 ans lors d'un accident tragique.

  

A écouter en podcast

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/monique-de-la-bruchollerie-une-pianiste-francaise/episode-3-les-ailes-brisees-9795233

 


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