Arts-Scène Diffusion

L'Achéron

MUSIQUE ANCIENNE

Métamorphoses

 

De sa naissance à aujourd’hui, la viole de gambe n’a eu de cesse d’évoluer, tant en terme de lutherie, de jeu ou de répertoire, mais certaines de ses œuvres ont aussi illustré la transformation ou la mutation : les variations sur des basses obstinées par exemple, ou Le Labyrinthe de Marin Marais, des Tombeaux, les préludes en arpègement, etc. : l’idée que la musique altère l’état d’âme, la catharsis, ou représente un chemin parfois initiatique à parcourir pour s’élever vers une forme d’idéal religieux ou philosophique.

La viole a eu de nombreux visages, elle a incarné l’improvisation (Ortiz), la mélancolie (Hume), la sensibilité grandiose (Marais), la réunion des goûts (Schenck), le sublime (Bach), la galanterie (Abel), elle s’est travestie (Arpeggione), a été oubliée puis redécouverte, et revêt aujourd’hui des identités variées, de la musique contemporaine aux musiques populaires.

Ces mutations s’observent aussi particulièrement en ce second quart de XXIème siècle : les générations de maîtres de viole se succèdent, les grands noms de l’instrument se retirent peu à peu et font place à de nouvelles personnalités au sein des grandes écoles de musique ancienne, comme récemment la nomination de François Joubert-Caillet à la Schola Cantorum Basiliensis, succédant à August Wenzinger, Jordi Savall et Paolo Pandolfo.

Que ce soit dans sa musique, ses utilisations ou ses interprètes, la viole de gambe mue constamment, la métamorphose est perpétuelle, inévitable et fascinante.

 

Distribution

François Joubert-Caillet, basse de viole
Philippe Grisvard, clavecin

 

Métamorphoses
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