Arts-Scène Diffusion

Les Kapsber'girls

MUSIQUE ANCIENNE

La Pazza Venuta da Napoli ou La Folie de l'Amour

Concert mis en scène, version 30 min ou 1h30 avec entracte

 

L’œuvre fascinante de P. A. Giramo : La Pazza Venuta da Napoli, composée aux alentours de 1630 à Naples, évoque la forme d’une cantate profane, une alternance savamment dosée entre airs et récits pour une voix de femme et continuo. Mais l’intrigue et les procédés de composition, en regard avec le titre – « pazza » pouvant se traduire par « folie » -, nous entraînent au cœur d’un insolite et exaltant mélange des genres.

Entre sérieux et humour, rythmes et harmonies jouant avec l’efficacité des mélodies orales populaires et complexité du langage musical des cours italiennes, thèmes délibérément empruntés aux compositeurs en vogue et inventivité de l’auteur, les mondes se croisent dans cet « Opéra de poche » aux airs de Commedia dell’Arte.

La folie amoureuse, thème cher aux Humanistes à peine un siècle plus tôt, n’a pas encore fini de faire parler d’elle en ce début de XVIIe siècle. Dans la Pazza Venuta da Napoli, elle s’empare de l’esprit de la dame durement éconduite par l’élue de son cœur. Elle naît de cet amour impossible largement représenté par les compositeurs de l’époque.

Giramo nous laisse entendre que nul n’est à l’abri d’être atteint par la folie de l’amour qui touche l’Homme qu’il soit pauvre ou riche, illettré ou cultivé, jeune ou vieux, homme ou femme.

Dans la version longue du programme, viennent s’ajouter des œuvres de Barbara Strozzi (1619-1677) qui, avec toute la finesse de ses lignes mélodiques et de ses textes délicats ébauche cette folie sans la faire éclater, la suggère, la laisse entrevoir mais refuse de la révéler ostensiblement. Hiéronymus Kapsberger (1580-1651) n’hésite pas quant à lui,  à la nommer et lui conférer même une existence propre dans chacune de ses chansons où elle se nomme amour perdu, malheureux, impossible.

Entre mise en scène et improvisation, Les Kapsber’girls se proposent d’évoquer cette folie amoureuse qui fut mille fois chantée au Sud comme au Nord de l’Italie, à la ville comme à la cour, dans les rues de Naples comme dans les salles du palais des Barberini.

 

Distribution
Alice Duport-Percier, Soprano
Axelle Verner,
 Mezzo-soprano
Garance Boizot,
 Viole de gambe
Albane Imbs,
 Archiluth, guitare baroque et direction

 

Gio. Girolamo Kapsberger (1580-1651)
Deh Filli Vientene

Giovanni Battista Vitali (1632-1692)
Passa Galli, instrumental

Barbara Strozzi (1619 – 1677)
Tra le speranze e'l timore

Barbara Strozzi 
Begli Occhi

Francesco Corbetta (1615-1681) et Gaspar Sanz (1640-1710)
Folias, instrumental

Santiago de Murcia (1673-1739)
Tarantelas

Gaspar Sanz
Canarios

Gio. Girolamo Kapsberger
In te la vita

Gio. Girolamo Kapsberger
Fulminate

Barbara Strozzi
È pazzo il mio cor

ENTRACTE

Pietro Antonio Giramo
La Pazza venuta da Napoli

 

La Pazza venuta da Napoli (teaser)

 


ACTUALITÉ

A la luz del dia - Les Kapsber'girls: focus programme

Dans ce dernier volet de la trilogie consacrée aux répertoires d’origines populaires remis au goût du jour dans l’Europe entière…

Lire la suite

Dans ce dernier volet de la trilogie consacrée aux répertoires d’origines populaires remis au goût du jour dans l’Europe entière au début du XVIIe siècle, Les Kapsber’girls proposent une plongée dans la fin du siècle d’Or espagnol en se penchant sur un des genres les plus importants de cette période : les Tonos Humanos.

En opposition au Tonos Divinos, le terme Tonos Humanos regroupe les chansons strophiques vernaculaires que se sont appropriés les compositeurs espagnols de l’époque, à l’instar des Villanelles en Italie et des Brunettes en France.
Ainsi, le quatuor met à l’honneur, dans ce programme aux couleurs chatoyantes d’une Espagne encore incandescente, les compositeurs-phares qui ont façonné le répertoire musical ibérique : Juan Arañés (…-1649), José Marin (1619-1699), Mateo Romero (1575-1647).

Avec le goût pour les textures sonores qui les caractérise, Les Kapsber’girls invitent deux instruments supplémentaires à se joindre à elles : la harpe et la percussion, s’offrant ainsi l’occasion d’enrichir leur palette de couleurs ! La musique instrumentale n’est d’ailleurs pas en reste chez les compositeurs – on retiendra notamment  parmi les plus célèbres Gaspar Sanz (ca 1640 -1710) et Diego Fernandez De Huete (1635-1713)  - qui s’inspirent alors des chansons à la mode ou des danses en vogue pour laisser dans leur sillage quantités d’airs pour guitare et harpe, deux instruments emblématiques de la musique baroque espagnole !

Cliquez ici pour + de précisions

TEASER

Photo H. Caldaguès


Ce site utilise des cookies. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.